Être apprenti, c’est être coursier. J’exagère mais je ne suis pas très loin de la vérité. Quand tu deviens arpette, tu cours partout pour faire les livraisons. Je me souviens d’une journée impossible. J’avais commencé les courses juste après un café et je n’avais pas arrêté de la journée. « Tu iras chez Pierre, il est au sixième ; puis tu passes chez Jean, il est au cinquième ; je crois que Yves a des pièces pour nous, c’est au huitième… ». Je rentrais à l’atelier au quatrième étage, je posais les plis et je repartais. Pas de portable à cette époque mais j’avais des jambes ! Et puis quasiment pas d’ascenseurs dans les immeubles du 9e. Ce jour-là, j’ai compté, j’ai grimpé une centaine d’étage… Mémorable !
J, sertisseur presque à la retraite
Une histoire d’hygiène
"Vu comment elle est sale, je vais mettre la bague dans la javel. Pas envie de m'attraper des salmonelles !" Un de mes collègues, il y a une petite dizaine de jours... photo : inkhara.com Si je vous cite aujourd’hui le cri du cœur d'un de mes collègues à...