Le Museum of London a décidé, cette année, de faire saliver les amateurs de bijoux et d’orfèvrerie en présentant pour la première fois (et dans sa totalité) l’extraordinaire trésor de Cheapside, lequel fut fortuitement découvert en 1912 par des ouvriers travaillant dans ce quartier, plus précisément dans les caves d’une immeuble détruit durant le grand incendie de Londres.
Ils mirent à jour un ensemble de presque 500 pièces composé de chaines, boutons, broches, boucles d’oreilles et pierres gemmes ayant très certainement appartenu à un joaillier entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle. La collection qui ne fut jamais réclamée a été longuement étudiée depuis sa découverte. Ainsi, le Museum of London nous entraine à la découverte d’un trésor fascinant et lève le voile sur certains secrets de cet ensemble aussi que sur ceux du quartier de Cheapside, l’équivalent de notre quartier des joailliers à Paris situé entre la rue de la paix et la place Vendôme. Si l’exposition ne peut répondre à toutes les questions que l’on se pose, elle apporte de nombreux éclaircissements sur l’époque et le contexte de la constitution de cet ensemble remarquable.
L’exposition est à voir durant encore trois mois, elle fermera ses portes au public le 27 avril 2014. Je ne saurais que trop vous conseiller de réserver vos billets pour Londres et d’aller en prendre plein les yeux !
Broche en or, émail et cabochons d’émeraudes représentant une salamandre et symbolisant les familles Tudor et Stuart. Photo : Museum of London
Bague en or et cabochons d’émeraudes. Photo : Museum of London
Bague reliquaire en or, émail et pierre des martyrs. Photo : Museum of London
Perroquet taillé dans une émeraude mais sans sa monture, probablement XVIe ou XVIIe siècle. Photo : Museum of London
Pendentif en or, diamants et rubis. Photo : Museum of London
Camée représentant Elisabeth I, non monté. Photo : Museum of London
Montre taillée dans un cristal unique d’émeraude d’origine colombienne. C’est l’une des pièces les plus extraordinaires de l’exposition. Photo : Museum of London
A bientôt !