Vendredi 19 décembre, je quitte mon atelier pour me rendre un peu plus haut dans le 9e arrondissement de Paris, juste à la limite de Pigalle et de Montmartre. Un quartier bohème, artistique, rempli d’adorables petites boutiques de créateurs. Un quartier infiniment inspirant…
Ce soir-là, à quelques jours de Noël, les ateliers sont joliment décorés et les lumières illuminent les rues. J’entame donc la montée de la rue des martyrs pour gagner la rue Henry Monnier où Myrtille Beck, créatrice en joaillerie, a posé ses valises voila six années.
Écrin personnalisé de l’atelier. Photo : Le gemmologue
Elle m’accueille avec un immense sourire dans sa boutique décorée avec soin et en s’excusant car elle est vraiment débordée de commandes à finir pour les fêtes de fin d’année. Je m’installe donc dans l’atelier, à coté de son établi où nous commençons à discuter de son parcours, du mien, de ses bijoux, de ses inspirations et bien entendu – comme quand deux personnes travaillant dans la joaillerie se rencontre – du Métier ! Et tout en parlant, la voila lancée dans des soudures sur différents projets qu’elle me montre au fur et à mesure… Or jaune, saphirs colorés, tourmalines, diamants sortent de petites boites…
Lot de saphirs colorés rose cut. Photo : Myrtille Beck.
Anneaux précieux, réalisés en argent 925 ‰ et en or 750 ‰. Photo : Le Gemmologue
Myrtille a commencé dans la bijouterie il y a bientôt 20 ans. À l’origine, elle était tenté par des études de stylisme avant de s’apercevoir assez rapidement que c’était les accessoires qui l’intéressaient bien plus. Un ami bijoutier lui conseille alors de se mettre en recherche d’un apprentissage afin de mettre d’office un pied dans le métier. Ce sera donc à Nice que commence l’aventure. Elle validera successivement un CAP dans cette ville, puis un autre et son BMA au Lycée Nicolas Flamel de Paris. Le Sud de la France, donc, puis Paris, pour le travail mais aussi car son mari y exerce sa profession lui aussi. D’abord salariée dans plusieurs grands ateliers, elle y pratiquera son métier et l’exigence parisienne de la joaillerie. Puis elle décide en 2008 de s’installer à son compte, histoire de laisser le champs libre à son imagination et de pouvoir travailler sur des projets plus personnels. Une très bonne idée !
J’ai découvert le travail de cette créatrice via le réseau Instagram où elle publie – comme moi – des clichés de façon quotidienne. Et j’ai très rapidement adhéré à son univers mi-ancien, mi-poétique. Elle y distille de jolies histoires, de belles rencontres et surtout lève le voila sur son travail au travers de ses photos.
Bagues en or jaune, saphirs et tourmalines rose cut. Les pièces sont, ici, toutes uniques. Photo : Myrtille Beck
Myrtille va chercher son inspiration dans le patrimoine joaillier, l’histoire des bijoux, mais elle s’inspire aussi de ses clientes et de ses découvertes qui enrichissent son imagination. Un lot de pierres fancy cut ou des cabochons colorés et ce sont plusieurs bagues uniques qui naissent. Un travail artisanal et traditionnel, pour proposer des pièces d’une grande finesse à ses clientes : bagues tout or ou serties de gemmes colorées, bracelets et pendetifs s’y laisse regarder et porter. Mais la créatrice pourra aussi – en collaboration avec vous – réfléchir à un projet personnalisé. Alors, allez vous promener du coté de Pigalle, passez faire un bonjour à cet écrin précieux qu’est la boutique de Myrtille Beck et surtout prenez du temps pour discuter avec elle et admirer son travail, il vaut amplement le détour ! Et peut-être vous laisserez vous tenter par une de ses créations…
Myrtille Beck Bijoux Précieux
30, rue Henry Monnier – 75009 Paris
À bientôt !