Jean-Marc Lunel, une vie au service des plus beaux joyaux

Sep 12, 2022

Je ne saurais pas vraiment situer ma première rencontre avec Jean-Marc Lunel. A Genève, c’est certain. Lors d’une exposition de la maison Christie’s, forcément. Quoi qu’il en soit, l’avant-dernière fois que je l’ai croisé, c’était pour la présentation des bracelets ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette. Il avait alors pris le temps de les sortir de la vitrine et de les présenter à mes élèves en gemmologie à l’Institut de Bijouterie de Saumur qui venaient alors visiter Genève et GemGenève. Un des moments mémorables de ce court séjour d’une intensité incroyable. Jean-Marc est l’un des experts en joaillerie les plus discrets et gentils qu’il m’a été donné de côtoyer ces dernières années. Un privilège. Alors, quand j’ai appris qu’il prenait ses distances avec le métier, je me suis dit qu’il fallait absolument l’interviewer pour qu’il vous raconte son parcours. Une vie au service des plus beaux joyaux.

Jean-Marc Lunel. Photo : Christie’s

1-Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Né à Paris, j’ai grandi parmi les gemmes et les bijoux, mes parents ayant ouvert dans les années 1960 une petite boutique et un atelier de fabrication qu’enfant je visitais tous les jours en rentrant de l’école. Mon père, horloger de formation et passionné de mécanique, incarnait la rigueur et la précision. Étant gosse, il m’arrivait de passer des heures entières à le regarder silencieusement travailler en espérant qu’il me demanderait de prendre l’un des petits outils miniatures qu’il utilisait et de l’aider à chasser une goupille récalcitrante ou à replacer un ressort dans son barillet. Un jour, alors qu’il me proposait malicieusement de reconstituer un réveil qu’il m’avait préalablement demandé de mettre en pièces, nous sûmes alors tous deux que je ne serais pas horloger. Ce serait donc les bijoux..!

Le parcours fut somme toute assez long et hésitant. Revenant de l’armée en 1983, j’ai rejoint l’entreprise familiale, d’abord comme coursier. À mobylette dans les rues de Paris, je transportais quantité d’or et de pierres précieuses que je prenais chez les fournisseurs, impensable aujourd’hui. Puis je suis monté en grade, m’essayant tour à tour à la fabrication, la création, le négoce, la vente etc.. Je pense donc avoir exploré toutes les facettes de ce métier à l’exception de la taille et du sertissage des pierres.

Et puis le déclic ; à l’époque, les clients apportaient souvent à l’atelier de vieux bijoux qu’ils souhaitaient faire remettre en état ou bien pour en demander l’estimation à fin de partage ou d’assurance. C’est à ce moment que la passion pour les bijoux anciens m’est venue. Je me souviens être tombé en admiration devant le raffinement et la qualité d’exécution d’un bracelet du XIXème qu’un client était venu nous déposer afin d’en connaître la valeur. C’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser aux ventes aux enchères et à fréquenter l’hôtel Drouot, un lieu que je visitais assidûment dans les années 1980. Là, j’examinais les lots, observais les clients, discutais avec les acheteurs, me familiarisais avec le système des ventes aux enchères et prenais toutes sortes de notes sur la qualité des pièces, leur estimation et bien sûr, les résultats de vente. J’essayais aussi d’approcher timidement les experts dont je rêvais de faire le métier. Je me rendais aussi régulièrement au Louvre des Antiquaires situé près du Palais Royal où je fis la connaissance de marchands qui m’ont beaucoup aidé et avec lesquels je suis resté ami. Leur outil de travail, après la loupe, était les catalogues des maisons de ventes Christie’s et Sotheby’s.

La bijouterie Lunel, Paris, 1961. Photo : Archives privées de la Famille Lunel

2-Vous venez de clore un chapitre important de votre vie en temps que Senior International Specialist chez Christie’s. Vous étiez alors responsable des deux plus grandes ventes annuelles de Genève dans le domaine de la joaillerie. Comment êtes-vous arrivé à ce poste et quel a été votre parcours ? Quel regard portez-vous sur l’ensemble de votre carrière? You have just closed an imp

Les murs de la boutique étaient devenus trop étroits. Diplôme de Gemmologie en poche, je résolu donc de quitter l’affaire familiale au grand dam de mon père et de me rapprocher du monde des ventes aux enchères publiques. C’est Maître Antoine Ader, commissaire priseur parisien bien connu qui m’a donné ma chance en me proposant de rejoindre son Étude et d’organiser des ventes de bijoux à.. l’Hôtel Drouot..! Durant deux années, j’ai donc eu la chance d’exercer le métier dont je rêvais. Je gagnais peu mais il me semblait alors être au bon endroit, au bon moment. Cependant, mon regard restait tourné vers les maisons de ventes anglo-saxonnes qui officiaient à Londres, Genève, New York et Hong Kong (pas encore en France) et dont les luxueux catalogues proposaient des joyaux comme je n’en avais jamais vus auparavant. Je décidai donc de me diriger vers une carrière internationale, espérant qu’une grande maison de ventes voudrait bien de moi. C’est ainsi que j’ai rejoint la maison Christie’s le 4 janvier 1999, d’abord à Londres puis à Paris. Je dois dire que ma rencontre avec François Curiel à été déterminante.

À l’époque, les maisons de ventes étrangères n’étaient pas encore autorisées à tenir le marteau en France, cette activité étant l’apanage des commissaires priseurs français depuis le 16ème siècle. Mais en 2000 tout a changé et Christie’s ayant anticipé ce changement, recherchait un spécialiste en bijoux capable de mettre sur pied un département et le jour venu, d’organiser des ventes sur le territoire. C’est à ce moment là que nous avons déménagé nos bureaux parisiens avenue Matignon où ils se trouvent toujours. Notre première vente de bijoux à Paris a eu lieu le 13 décembre 2001 et c’était là une aventure et une expérience extraordinaire. 4 ans plus tard, on me proposa de m’installer à Genève pour y remplacer le numéro 2 qui prenait la direction de notre bureau de New York. J’étais enfin dans la cour des grands.

Les bracelets de Marie-Antoinette vendus chez Christie’s en novembre 2021. Photo : Christie’s

3-Allez-vous quand même garder un pied dans le métier ou est-ce que vous vous retirez de manière définitive? Si oui, quels sont vos projets de vie ?

Comme vous le savez, ma compagne Vanessa et moi avons un vieux rêve ; acquérir un voilier et faire le tour du monde. C’est précisément ce que nous allons tenter de faire dans les mois à venir et ce projet risque fort de nous accaparer. Pour le moment, je ne sais donc pas exactement quelle place occupera notre activité professionnelle dans cette nouvelle vie.

4-Pour le commun des mortels, impossible de définir votre travail. Ça ressemble à quoi la vie professionnelle d’un Senior International Specialist dans une importante maison de ventes aux enchères ?

C’est une vie intense et très prenante. Comme pour toutes les entreprises commerciales, je dirais que l’une des occupations matinales du spécialiste c’est l’information. S’informer de tout ; le cours des devises, de l’or, du diamant, le prix des pierres de couleurs. Les premières heures se passent à prendre le pouls du marché, appeler les professionnels, savoir ce qui se passe dans le métier, les dernières transactions, quelle pierre s’est vendue, à quel prix, qui l’a achetée.. Il faut aussi examiner les résultats de ventes des maisons concurrentes, en Europe, mais également aux Etats-Unis et en Asie. Avec le développement des ventes en lignes, il y a toujours une vente de bijoux quelque part dans le monde à chaque instant.

Nous réalisons aussi de nombreux inventaires et recevons chaque jour un flot de demandes d’estimations auxquelles il faut répondre rapidement. C’est une partie importante du job et aussi la plus excitante car on ne sait jamais le matin ce que la journée nous réserve. C’est ainsi qu’il nous est arrivé de découvrir des trésors suite à un coup de téléphone qui en général ne sonne jamais plus de 2 fois chez Christie’s. La chasse au trésor est certainement la chose qui nous fait le plus vibrer en tant que spécialistes. Il faut être réactif et toujours prêt à sauter dans un avion pour aller voir une collection qui ne souffre pas d’attendre la visite de la concurrence. La découverte du diamant le Grand Mazarin en est un parfait exemple. Un extraordinaire diamant historique dont les propriétaires ignoraient la provenance et que nous avons vendu USD14.5m à Genève en 2017.

Le diamant Grand Mazarin. Photo : Christie’s

La communication avec les collègues est également primordiale, non seulement au sein d’un même bureau mais partout dans le monde, le matin avec Hong Kong, le soir avec New York, ceci afin de discuter des collections de bijoux et pierres qui nous sont proposées, d’en confirmer les estimations et de définir ensemble une stratégie de vente. Le travail d’équipe est la dynamique qui caractérise le plus notre maison.

Et puis il y a toujours une foule de choses auxquelles il est intéressant de participer lorsque l’on prépare une vente ; réalisation du catalogue, photographie, recherches historiques et iconographiques, presse, marketing, organisation des expositions et présentations des œuvres. L’activité de ventes privées ou « de gré à gré » est aussi très accaparante puisqu’elle représente une part importante des résultats du groupe. Se rendre sur les foires et les salons internationaux est aussi un exercice important et il n’est pas toujours aisé de trouver le temps d’aller les visiter. Il faut aussi essayer d’être disponible pour former les nouvelles générations. L’éducation est un aspect important du métier de spécialiste mais également une priorité pour la maison Christie’s. Partager ses connaissances, enseigner mais aussi écouter ce que les plus jeunes ont à apporter dans un monde où la technologie et les réseaux sociaux ne cessent d’envahir notre quotidien et deviennent les outils indispensables au succès de toute entreprise.

5-Pourquoi avoir choisi la joaillerie et qu’est-ce qui vous fait vibrer pour elle ?

C’est plutôt la joaillerie qui m’a choisi, car je suis « tombé dedans quand j’étais petit”. J’ai d’abord été fasciné par les pierres dites semi-précieuses et les roches ornementales puis je me suis intéressé à la gemmologie. Parallèlement, j’ai suivi des cours de dessins de bijoux avec un professeur de l’ENSAAMA Olivier de Serres, l’École Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art, devenu un ami très proche et avec lequel nous imaginions des créations joaillières. Mais je n’étais vraisemblablement pas assez doué pour en faire une activité commerciale viable. Je suis donc très admiratif des artisans qui réussissent à en faire leur métier et souvent envieux de leur génie créatif. Je suis par exemple fasciné par les bijoux cinétiques de Friedrich Becker ou l’élégance du trait – à priori simple – des saisissantes créations de Art Smith.

Collier par Art Smith, 1948. Photo : Museum of Arts and Design, New York

6-Comment vit-on l’effervescence des ventes publiques « behind the scene » ?

Dans le processus des ventes aux enchères, la vente elle-même est certainement le moment le plus grisant car elle consacre plusieurs mois de travail au cours desquels nous mettons toute notre énergie à préparer cet événement et faire en sorte qu’il soit un succès pour nos clients et une réussite sur le plan financier. C’est à ce moment précis que nous connectons ensemble les acheteurs du monde entier. En quelques heures le contenu d’une vente de plusieurs centaines de lots passe sous le feu des enchères et le lendemain tout est à refaire, notre pourcentage de lots vendus atteignant 90% en moyenne.

7-Quel est la pièce la plus marquante qui soit passée entre vos mains ?

J’ai d’innombrables souvenirs de bijoux extraordinaires que j’ai eu la chance d’examiner ou de vendre. Des moments de forte émotion comme la première fois que j’ai tenu dans mes mains le fabuleux collier de perles de la Maharani de Baroda d’une incroyable beauté ou bien le diamant Wittelsbach, un sublime diamant bleu-gris de 35.56 carats qui avait appartenu au roi Philip IV d’Espagne, vendu USD24m chez Christie’s à Londres en 2008. Plus récemment la vente des bracelets de diamants de la reine Marie-Antoinette fut aussi un événement historique dans le monde des ventes aux enchères.

Le collier de perles ayant appartenu à la Maharani de Baroda, perles fines et fermoir signé de la maison Cartier. Vendu en 2007 pour plus de 7 millions de dollars. Photo : Christie’s

Et comment ne pas évoquer les joyaux de la splendide collection Al Thani vendus en 2019 ou bien l’incroyable collection de bijoux Art Nouveau / Art Déco intitulée « Beyond Boundaries » incluant ce qui reste encore aujourd’hui la plus importante collection de bijoux René Lalique en main privée jamais vendue aux enchères. Un événement retentissant et un projet qui a mobilisé différentes équipes travaillant de concert pour le succès de cette vente : Inventaires, Marketing, Presse, Evenements, Opérations, Finances.. sans lesquelles rien n’aurait été possible.

Le Wittelsbach, diamant bleu-gris de 35.56 carats qui avait appartenu au roi Philip IV d’Espagne, vendu USD24m chez Christie’s à Londres en 2008. Photo : Christie’s

8-Quel est votre plus beau souvenir de vente ? Et la personnalité la plus marquante que vous ayez rencontré au cours de votre carrière ?

La vente des bijoux d’Elisabeth Taylor en décembre 2011 était tout simplement féerique. Lorsque nous avons annoncé que nous allions mettre en vente à New York la sublime collection de bijoux de cette icône du cinéma Hollywoodien, tout Christie’s s’est mobilisé afin de faire de cet incroyable événement un grand succès international. Surpassant toutes les ventes de joaillerie jamais organisées auparavant et totalisant USD116m, elle reste pour moi le plus fort souvenir de vente dont je puisse me rappeler.

Durant ma carrière j’ai rencontré toute sorte de personnages hauts en couleur, des gens de la mode et du cinéma, des hommes politiques, des capitaines d’industrie, des aristocrates, des têtes couronnées, de simples curieux ou des collectionneurs passionnés et bien sûr des gemmologues. Dans le métier, si François Curiel arrive en tête de liste, le célèbre diamantaire Laurence Graff est à mon avis l’un des plus grands connaisseurs de pierres précieuses au monde. Capable en un instant d’étudier une gemme, d’en analyser les caractéristiques, d’en déterminer l’origine et la valeur, le prix auquel il faut l’acheter, et même parfois de se souvenir l’avoir taillée ou vendue quelques 30 ans plus tôt.

9-Quel regard portez-vous sur le marché des enchères de la joaillerie ? Comment imaginez-vous qu’il va évoluer dans les prochaines années ? L’arrivée du digital était-elle inévitable et n’a-t-elle pas rendu le marché moins convivial ?

Lorsque j’ai débuté chez Christie’s en 1999, internet n’existait pas. Le téléphone et le Fax étaient les outils qui nous permettaient de communiquer. Depuis les choses ont bien changées et le développement des ventes en lignes a démultiplié notre présence sur le globe, nous permettant de toucher une clientèle internationale qui pour la plupart achète des bijoux sans les avoir vus physiquement ou même essayés.

Le digital permet à nos clients de se connecter et d’enchérir depuis n’importe quel endroit dans le monde. Les ventes en lignes se déroulant sur plusieurs jours, le décalage horaire n’est plus un problème et les acheteurs ont ainsi la possibilité de participer aux ventes à leur guise malgré parfois un emploi du temps surchargé. Mais nous continuons bien sûr de rencontrer nos clients à l’occasion de nos expositions internationales, ce qui reste l’un des aspects les plus plaisants de notre activité.

10-Quand on voit le volume de vente, le marché n’est-il pas « oversaturated »? Trop de ventes et trop de bijoux ne risquent-ils pas de tuer le marché ?

Au contraire, je dirais que plus il y aura de ventes, plus il y aura d’acheteurs, avec une participation de nouveaux clients toujours plus importante. Les ventes en lignes nous ont permis de toucher une clientèle géographiquement beaucoup plus vaste, beaucoup plus jeune et toujours plus impatiente de participer aux enchères.

11-Est-ce que la belle pièce se fait plus rare ? Et d’ailleurs, pour vous, qu’est-ce qu’une belle pièce?

Une beau bijou est avant tout un bijou qui vous plaît et que vous pouvez vous offrir, et pas nécessairement un bijou cher et à la mode. Les bijoux vintages par exemple, ont le vent en poupe. Les pièces signées des années 1960 et 1970 sont en ce moment très demandées et les prix flambent. Il est donc difficile d’en acquérir à bon prix, mais vous pouvez trouver dans les ventes des bijoux non signés réalisés par de bons ateliers dans les années 1940-1950 qu’il vous sera possible d’acheter sans vous ruiner, si vous êtes patient et attentif.

12-Quel serait pour vous le « pari » à faire en matière de côte? Avez-vous en tête une maison ou une période qui selon vous pourrait revenir sur le devant de la scène ?

Boivin est un bon exemple d’une marque qui peut ressusciter. Rachetée récemment par des professionnels qui mettent tout leur cœur à relancer les créations de l’un des plus grands joailliers français du 20eme siècle, cette maison à toutes les chances de revenir sur le devant de la scène dans les années à venir et il faudra suivre de près son redémarrage.

13-Avec le recul qui est le votre, quel est le designer / la maison la plus extraordinaire ? Celle pour laquelle vous vous damneriez pour acquérir une pièce ?

Chaque maison de joaillerie a eu son heure de gloire et les magnats, maharajas, rois, reines, princes et princesses du monde entier ont largement contribué à leur rayonnement international au cours du 19ème et du 20ème siècles. Aujourd’hui je m’intéresse davantage au joailliers contemporains. Si l’énigmatique et non moins célèbre JAR est incontournable, Viren Bhagat et Christian Hemmerle par exemple, sont des joailliers-créateurs que j’admire beaucoup. Je suis bluffé par leur talent et sensible à leur imaginaire. Avec mon parcours, je mesure d’autant mieux la difficulté et les challenges qu’ils rencontrent pour mettre au point leurs étonnantes créations. Il y aussi de jeunes créateurs très talentueux parmi lesquels Emmanuel Tarpin est à suivre de près.

Broche Acorn par Emmanuel Tarpin, 2020. Photo : Emmanuel Tarpin

14-Pour conclure cette interview, une anecdote et un conseil pour ceux qui nous lisent et qui voudraient faire le même métier que vous ?

Comme dans toute chose, la notion de sacrifice n’est jamais bien loin des passions qui nous taraudent. Je ne peux qu’encourager les jeunes à pousser les portes, la curiosité et la détermination feront le reste.

Je conseille à celles et ceux qui le peuvent de se rendre sur le site internet de Christie’s et de suivre les cours en ligne de Christie’s Education sur « l’histoire de la joaillerie de 1880 à nos jours » dispensés par une historienne reconnue et passionnée.. Un enseignement didactique pour faire ses premiers pas dans le domaine. Suivre des cours de gemmologie auprès d’une école ou d’un laboratoire est indispensable pour apprendre à connaître les pierres et commencer dans le métier.

Surtout ne pas hésitez à prendre le temps de se rendre dans les maisons de ventes publiques qui sont des musées gratuits où il se passe toujours quelque chose ; expositions, ventes, conférences, ateliers, etc.. vous y verrez le plus grand nombre de bijoux possible réunis en un même lieu et vous y trouverez toujours un spécialiste ravi de partager sa passion des bijoux et de vous conseiller. C’est très certainement là que vous et moi nous retrouverons à nouveau très prochainement et avec grand plaisir.

A bientôt !

À propos

marie chabrol

Bonjour, je m’appelle Marie. Conférencière, consultante & formatrice, j’écris avec passion sur l’univers de la joaillerie.

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Voici ma bibliothèque idéale. Tous ces livres font partis de ma propre bibliothèque et je les relis toujours avec un immense plaisir.