Parmi les designers et joailliers qui exposaient à Paris pour la semaine de la mode se trouvaient deux maisons Asiatiques particulièrement connues pour le raffinement mais aussi l’exubérante de leurs créations. Ainsi, les salons du Ritz ont accueilli la maison taïwanaise Cindy Chao et la créatrice chinoise Anna Hu. Cette dernière est d’ailleurs, depuis ce mois de juillet, nouvelle venue officielle au calendrier de la Fédération de la Haute Couture et de la Mode (FHCM).
Broche « Leaping Koi » en or blanc, diamants, centre rubellite de 30,48 carats, saphirs et jade. Photo : Anna Hu
Broche « Peony » en titane et rubis. Photo : Cindy Chao
Deux mondes, mais aussi des similitudes et surtout des créations hautement narratives qui racontent des histoires de pierres rares, de techniques joaillières extrêmement poussées dans les lesquelles se reflètent – partout – ce goût qu’ont ces deux maisons pour une nature luxuriante dans laquelle on trouve des fleurs à l’exotisme assumé, des papillons et des libellules aussi incroyables que féeriques.
Broche « Flower bud » en or et titane, diamants et émeraudes. Photo : Cindy Chao
Broche « Mandarin Oriental » en or blanc et jaune, péridot (26,23 carats), diamants, émeraudes et spinelles. Photo : Anna Hu
Mais il faut aussi parler techniques pour mieux comprendre l’intérêt que présentent les pièces de ces deux créatrices. Outres des pierres rares particulièrement prisées en Asie telles que l’Alexandrite, les saphirs et les rubis étoilés de la meilleure qualité ou encore l’émeraude et le jade, il faut ici observer la virtuosité de la fabrication. Il est ici question d’alléger le métal à son maximum pour ne garder que le strict minimum, adjoindre le titane et l’argent à l’or pour jouer sur les couleurs. Et sur ceux-ci sertir de manière presque obsessionnelle des centaines, parfois des milliers de pierres pour le faire disparaitre. Un travail largement inspiré par le maître en la matière qu’est le créateur Joël Arthur Rosenthal (JAR, ndlr) dont la recherche de l’allégement des pièces joaillières est l’une des marques de fabrique. Mais le résultat est là et les pièces – ultra légère – remarquables.
Bracelet « Melody » en or blanc, diamants, saphirs, tourmalines, haüynes et alexandrite œil-de-chat (33,65 carats). Photo : Anna Hu
Il faut évoquer le serti mais aussi le polissage qui donnent ici la lecture finale des pièces. Chez les deux créatrices, les pierres se mélangent, se superposent et se répondent parfaitement dans des jeux de reflets et de brillance, dotant ces bijoux d’une vie propre. Un peu comme si on avait capturé la nature pour presque mieux la sublimer.
Boucles d’oreilles « Snowpeas » en or, titane, diamants et émeraudes. Photo : Cindy Chao
Bracelet « Delphinium » en or, diamants, grenats et saphirs dont centre étoilé de 78,48 carats (Sri Lanka). Photo : Anna Hu
Broches « Feather » en or, titane, diamants et émeraudes. Photo : Cindy Chao
Bracelet « Mythical Flora » en or, diamants et saphirs dont centre de 58,85 carats (SSEF). Photo : Anna Hu
Broche en or, diamants et saphirs. Photo : Cindy Chao
Bague « Pétales d’amour » en or, diamants, tourmalines et saphirs dont centre de 15,16 carats. Photo : Anna Hu
Broches « Autumn leaves » en or et titane, diamants et perle de conque de 6 carats. Photo : Cindy Chao
À bientôt !