Depuis juillet dernier, la maison Louis Vuitton dédie ses collections de haute joaillerie à l’histoire du monde. Avec Deep Time, Francesca Amfitheatrof – Directrice Artistique de la maison – nous emmène aux prémices de l’univers et transcrit dans les nouvelles pièces présentées en janvier l’évolution de la terre et l’apparition de la vie. Un voyage poétique et onirique aux frontières du temps qui raconte une histoire millénaire de transformation et de mutation.
Composée de 50 pièces de haute joaillerie fabuleuses, la collection initie un dialogue intime entre savoir-faire d’exception (principalement autour de la taille et de l’art lapidaire) et matières naturelles aussi belles que rares. « Le second chapitre de Deep Time poursuit l’odyssée de cette collection poétique, qui symbolise l’incroyable histoire du monde », déclare Francesca Amfitheatrof.
Collier Laurasia, or jaune, or rose et platine, 1 diamant jaune taille émeraude de 5,02 carats E IF, 1 diamant LV Monogram Fleur de 3,11 carats D IF et diamants. Photo : Louis Vuitton
Le voyage Deep Time – composé de dix chapitres – commence aux origines de la géologie, à une époque lointaine où notre planète ne comptait que deux supercontinents : Gondwana et Laurasia. Secouée par des phénomènes sismiques et apocalyptiques, la Terre se transforme, inspirant Drift. Puis, avec Myriad, la maison rend hommage à la division cellulaire qui s’amorce, avec des créations aux allures d’ADN hélicoïdal.
Enfin, Symbiosis célèbre les tout premiers écosystèmes terrestres et s’inspire des champignons pour proposer une parure somptueuse ornée de spinelles fabuleux. Une fois la vie apparue, Plants, Seed, Bones, Fossils et enfin Flower amorcent un monde où la vie se pérennisent et où les vestiges d’un monde passé doivent être connus, reconnus et préservés.
Collier Drift, or blanc, 1 saphir jaune taille octogonale de 30,47 carats du Sri Lanka et diamants. Photo : Louis Vuitton
Pour transcrire la Terre qui se transforme sur des millions d’années, enchainant cataclysmes et intenses modifications géologiques, la maison a choisit de rendre un hommage appuyé au soleil, force de vie en choisissant une pierre de plus de 30 carats, naturelle en provenance du Sri Lanka. Partout, les lignes épurées reprennent avec sobriété le monogramme de la maison qui s’inscrit dans toutes les collections, devenant toujours plus un élément signature dans la joaillerie Louis Vuitton.
Et parce que la vie se doit d’apparaitre, place à l’interprétation joaillière plus que réussie de l’ADN. Hypnotique, la parure Myriad s’inspire du mouvement hélicoïdal de l’acide désoxyribonucléique signant l’un des plus beaux collier tout serti de diamants de la collection.
Collier et bague Myriad, or blanc, diamants et diamants taille LV Monogram Star. Photos : Louis Vuitton
Thème inédit de l’épopée Deep Time, Symbiosis signe l’émergence des premières formes de vie sur Terre
et la création de nos écosystèmes organiques primitifs. L’entrelacs complexe du mycélium et la singularité des champignons ont inspiré Francesca Amfitheatrof, fascinée par les ramifications invisibles de ces micro-organismes symbiotiques.
Le choix des pierres s’est porté sur des spinelles originaires du Vietnam et de Tanzanie dont les nuances de roses et de pourpre s’épanouissent parfaitement sur cette parure. Cette interprétation métaphorique de l’essence de la vie a demandé plus de 1138 heures de travail. À l’intérieur, le bijou dissimule un ciselage aux allures de champignon.
Collier Symbiosis, or blanc, 2 spinelles violet taille poire de 4,13 carats et 10,11 carats, 1 spinelle rose de 10,03 carats, 1 spinelle violet taille coussin de 8,46 carats, 1 spinelle bleu taille coussin de 10,67 carats, 4 diamants LV Monogram Star pour 1,89 carat, spinelles et diamants. Photo : Louis Vuitton
Apparition de la vie, des plantes, des graines, puis de l’homme constituent les derniers chapitres de la collection. Le chapitre Plant s’inspire d’une nature prolifique et exubérante dévoilant une parure ou s’épanouissent trois feuilles spectaculaires – dont deux détachables se métamorphosant en d’élégantes broches – qui concentrent 302 diamants et 132 émeraudes de Zambie taillées sur œuvre laissant percevoir une teinte d’un bleu rarissime.
La parure s’accompagne d’une bague rehaussée d’une émeraude de Zambie octogonale de 2,29 carats flanquée de deux diamants taille poire. Bones raconte l’architecte de l’humanité et du corps humain avec des pièces aux articulations d’une extrême souplesse qui ont demandé de très nombreuses heures de développement aux ateliers. La bague de ce chapitre s’orne d’un imposante Tourmaline Paraïba de 3,84 carats.
Les bagues des chapitres Plants et Bones. Or blanc, rubis, émeraude de Zambie de 2,29 carats et tourmaline Paraïba de 3,84 carats. Photos : Louis Vuitton
Pour finir, le chapitre Skin explore l’architecture de la peau et sa géométrie singulière. Les lignes graphiques intemporelles forment un motif damier, signature de la maison Vuitton. Des saphirs Umba provenant des abords de la rivière éponyme en Tanzanie enflamment la parure de leur couleur rose-orangé unique. Près de 300 pierres taillées sur œuvre scintillent d’une multitude de losanges, de carrés et de baguettes dont la chaleur s’expriment partout dans cette parure composée d’un collier, d’un sautoir, d’une bague et de boucles d’oreilles.
Collier Skin, or rose et platine, 83 saphirs Umba pour 19,45 carats et diamants. Photo : Louis Vuitton
A bientôt !
